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Entretien avec Honoré Aboa, Secrétaire Général de l’Union internationale des marionnettes (Unima) Côte d’Ivoire

Entretien avec Honoré Aboa, Secrétaire Général de l’Union internationale des marionnettes (Unima) Côte d’Ivoire

« La marionnette est aussi un art de la scène, qui mérite une place très importante »

Les marionnettes avaient pris une part active dans les festivités de la 9ème édition du Marché des arts du spectacle africain. Qu’est-ce qui explique la présence des professionnels de cet art au MASA ?

D’abord l’Unima c’est l’Union internationale des arts de la marionnette. C’est une organisation qui a plusieurs centres au niveau du continent africain et européen. Nous étions au MASA 2016 pour marquer la présence de la marionnette sur les scènes de ce marché important. Nous voulIons montrer que la marionnette est aussi un art de la scène, qui mérite une place très importante dans ce marché international. C’est donc le combat que nous menons au niveau de la commission Afrique, afin que la marionnette soit représentée dans toutes les rencontres, manifestations et autres événements culturels d’Afrique et d’ailleurs.

Quelle était la quintessence de la conférence que vous organisez au siège du MASA (Ndlr : dimanche 6 mars) ?

La spécificité de cette rencontre, c’est que c’était la première du genre de l’Unima Afrique. C’était la première fois que des présidents venant d’un certain nombre de pays africains, ayant des centres Unima, se retrouvaient pour échanger. Et c’était une opportunité pour notre pays, la Côte d’Ivoire. Et cela va nous permettre à la longue de tisser un partenariat avec une organisation telle que le MASA, en vue d’accorder une place vraiment importante de l’art de la marionnette dans ce genre d’événement.

Quels sont les enjeux de ces échanges sur l’art de la marionnette ?

D’abord, au vu des thèmes que nous avions développer, il est question de redynamiser la vie de l’Unima Africa. Comme je vous l’ai dit, c’est la première rencontre qui va permettre de resserrer les liens entre les présidents, de voir comment créer désormais une plate-forme régulière d’échanges sur l’art de la marionnette, afin de dynamiser la coopération entre marionnettistes en Afrique dans un premier temps. Et puis, nous avions aborder certains aspects tels que la conservation des marionnettes, car il y a certaines techniques de marionnette qui ont tendance à disparaître aujourd’hui. Il s’agit donc pour nous de voir comment nous allons réfléchir sur les dispositions qu’il faut prendre pour préserver ce patrimoine. Parce qu’il faut reconnaître qu’en Afrique, il y a certains pays qui ont une culture de marionnette, c’est le cas du Mali par exemple. Ce n’est pas le cas de la Côte d’Ivoire, mais dans de nombreux pays africains, les marionnettes existaient déjà. Il existe donc une véritable marionnette en Afrique. Comment préserver cela, comment transmettre aux futures générations les techniques de la marionnette ? Je pense que c’etait l’une de nos préoccupations au cours de cette conférence.

Propos recueillis par ABOU Adams

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